Une aînée tlingit transmet l’art de la boîte en bois cintré

Joanne Williams se tient debout près d'une boîte en bois cintré.
Joanne Williams est une artiste et une aînée tlingit d’Atlin, en Colombie-Britannique. Elle a appris à fabriquer des boîtes en bois cintré auprès de sa grand-mère et partage ses compétences dans plusieurs communautés. (Photo : CBC/Gabrielle Plonka)

Joanne Williams, une artiste et aînée tlingit d’Atlin, en Colombie-Britannique, estime avoir initié environ 2000 personnes à l’art de fabriquer des boîtes en bois cintré.

Les Premières Nations de la côte ouest ont inventé ce type de contenants hermétiques. Elles utilisaient de la vapeur pour façonner le bois en carrés, puis elles ajoutaient une base et un couvercle.

Joanne Williams a appris la technique de sa grand-mère, Elizabeth Nyman, lorsqu’elle était encore jeune fille. Elle l’a ensuite transmise tout au long de la côte, notamment sur les îles Haida Gwaii et dans la communauté de Mount Currie.

De plus, elle organise chaque semaine, en collaboration avec la Première Nation Tlingit de Taku River, des séances d’artisanat destinées aux résidents d’Atlin. Joanne Williams affirme que son enseignement continu est inspiré par le souhait de transmettre les connaissances qu’elle a acquises de sa grand-mère.

Il ne faut pas garder des secrets à l’âge de 60 ans, affirme Joanne Williams. Il faut tout partager.

Une nouvelle entreprise

Les boîtes ont historiquement été un outil très pratique pour les populations. Elles ont servi à diverses fins, telles que le transport d’objets de la maison ou le rangement de vêtements précieux.

Selon Maurice Ouimette, le mari et partenaire d’affaires de Joanne Williams, les peuples autochtones de la côte ouest sont les seuls au monde à avoir créé ce type de boîtes. Cet automne, le couple envisage de vendre des boîtes prêtes à assembler, fabriquées à partir du bois qu’ils scieront eux-mêmes.

Des parties de boîtes réparties sur une table.
Joanne Williams et son mari, Maurice Ouimette, envisagent de vendre des matériaux préfabriqués pour la confection de boîtes de bois cintrés traditionnelles. (Photo : CBC/Gabrielle Plonka)

Johanne Williams espère que cette méthode permettra que cette technique ancestrale se répande encore davantage. De plus, elle s’engage à dispenser un enseignement à distance grâce aux appels vidéo. On veut toucher le plus de gens possible, déclare-t-elle.

Son mari et elle disent que la plupart des bénéfices seront distribués sous forme de dons.

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