Ottawa finance le développement de technologies pour surveiller l’Arctique canadien

Le ministre de la Défense du Canada, Harjit Sajjan, en visite à Alert en 2018, la base militaire la plus au nord du pays. Le ministère de la Défense a annoncé des investissements de 46,2 millions de dollars pour soutenir la recherche et le développement de technologies de surveillance dans l’Arctique. (Mario De Ciccio/Radio-Canada)
Le ministère de la Défense nationale du Canada a annoncé l’attribution de deux contrats de recherche et de développement pour soutenir la surveillance dans l’Arctique.

Cet engagement, dévoilé par le député Michael Levitt au nom du ministre de la Défense Harjit Sajjan à l’Université de Toronto, vendredi, est évalué à 46,2 millions de dollars.

« Notre gouvernement comprend que la science et l’innovation sont cruciales pour relever certains de nos défis les plus complexes en matière de défense et de sécurité », a dit le ministre Sajjan par voie de communiqué le jour de l’annonce. « Grâce à ces contrats, le ministère de la Défense nationale passe à l’étape suivante dans la résolution de nos problèmes de surveillance dans l’Arctique. »

Le premier contrat, d’une valeur de 31,2 millions, ira à Raytheon Canada pour la construction d’appareils électroniques pour étudier l’effet des aurores boréales sur la détection, par des radars à longue portée, de cibles situées au-delà de leur horizon.

Le laboratoire de vol spatial de l’Institut universitaire d’études aérospatiales de l’Université de Toronto (UTIAS SFL) obtient quant à lui une enveloppe de 15 millions pour développer un prototype de microsatellite équipé de technologie de détection pour surveiller les airs et la mer.

« Ces systèmes appuieront la capacité du gouvernement du Canada d’exercer sa souveraineté dans le Nord, accroîtront la sensibilisation aux question de sûreté et de sécurité et favoriseront une meilleure connaissance des activités commerciales et de transport dans l’Arctique canadien », explique le ministère dans son communiqué.

Les fonds proviennent de la Connaissance de la situation dans tous les domaines (CSTD) du programme de sciences et technologies du ministère, dont l’objectif est de développer des options « pour mieux faire connaître les approches aériennes, maritimes de surface et souterraines du Canada, en particulier celles de l’Arctique », indique le communiqué.

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