COVID-19 : le Collège de l’Arctique du Nunavut se prépare pour la rentrée scolaire
Les étudiants du Collège de l’Arctique seront bientôt de retour en classe, mais ils devront se soumettre aux règlements du plan de réouverture de leur établissement d’enseignement qui misera notamment sur la distanciation physique.
L’administration du Collège de l’Arctique a rendu public son plan de réouverture qui est décliné sous quatre scénarios similaires à ceux envisagés par le ministère de l’Éducation.
Le Collège de l’Arctique doit rouvrir ses portes le 8 septembre et reconduire la majorité de ses programmes pour l’année scolaire 2020-2021.
Mardi, le Collège de l’Arctique a annoncé qu’il n’acceptera pas cet automne de nouveaux étudiants de première année dans son programme d’enseignement, en raison d’un manque de ressources.
Les 4 campus et les 25 centres d’apprentissage communautaires resteront ouverts aux étudiants et aux membres du personnel dans 3 des 4 scénarios envisagés par le gouvernement :
- s’il n’y a pas d’éclosion de COVID-19;
- si un résident a été en contact avec une personne atteinte de la maladie, mais à l’extérieur de sa communauté;
- si un ou plusieurs cas de COVID-19 sont en voie de rétablissement dans la collectivité et qu’il n’y a pas de transmission communautaire.
Quel que soit le scénario, l’établissement compte renforcer ses protocoles de nettoyage. Le port du masque ne sera par ailleurs pas obligatoire.
Les membres du public devront quant à eux signer un registre d’entrée à leur arrivée dans l’enceinte du collège, ainsi que dans les résidences étudiantes, afin de faciliter « la recherche [de contacts] en cas d’éclosion de COVID-19 », précise l’établissement.
Les bibliothèques, les cafétérias et les laboratoires informatiques seront aussi ouverts au grand public, mais à la moitié de leur capacité.
Des « méthodes alternatives » en cas d’éclosion
En cas d’éclosion de COVID-19 dans une communauté, le Collège de l’Arctique s’engage à fermer le campus qui s’y trouve.
Les campus et les centres d’apprentissage communautaires devront alors « mettre en place des méthodes alternatives d’apprentissage lorsque cela est possible », peut-on lire dans le document.
L’établissement n’a toutefois pas précisé de quelle manière cela se ferait concrètement si un tel scénario en vient à se concrétiser.
Le passage d’un scénario à l’autre et les directives de santé publique qui en découlent seront annoncés par le Bureau du médecin hygiéniste en chef du territoire en cas d’évolution de la situation.