Les sports de contact organisés peuvent reprendre au Yukon
Les organisations sportives yukonnaises peuvent enfin préparer la prochaine saison, maintenant que les lignes directrices entourant les sports de contact sont connues.
Pour les jeunes hockeyeurs et leurs parents, c’est le bonheur, selon le président de la ligue de hockey mineure de Whitehorse, Jeff Frizzell.
Selon ces nouvelles règles, de vraies joutes sportives pourront être tenues dans les sports de contact à raison de 30 athlètes maximum sur l’aire de jeu en même temps.
Les groupes sportifs, appelés mini-ligues, seront limités à 60 joueurs sans compter les entraîneurs ou les arbitres.
Un joueur ne pourra faire partie que de deux mini-ligues, et devra attendre au moins deux semaines avant de pouvoir changer de groupe.
Dans les collectivités rurales, les mini-ligues pourraient rassembler plutôt des joueurs qui jouent entre eux à différents sports.
Les règles d’hygiène de base devront être suivies à la lettre, tout le monde devant également éviter de « cracher, se moucher sans mouchoir ou tout autre geste qui puisse transmettre un fluide corporel ».
Simplifier pour les jeunes
Robert Green, président de Hockey Yukon, affirme que les organisations tentent par ailleurs de réfléchir au moyen de simplifier le processus, particulièrement pour les plus jeunes sportifs.
Le problème qu’anticipe Jeff Frizzell est plutôt le nombre de jeunes par groupe.
Changement possible dans les règles du jeu
Les autorités sanitaires du Yukon proposent que chaque sport suive les règles établies par leurs associations nationales respectives.
Cela signifie que certaines règles seront modifiées selon le sport pour réduire le risque de contamination.
Tracey Bilski, directrice générale de l’organisme Sports Yukon, donne à titre d’exemple le volleyball où il sera interdit pour un joueur d’empêcher directement le tir au filet pour bloquer l’adversaire.
Au hockey mineur, Jeff Frizzell explique que les règles sont pour la plupart les mêmes, les jeunes pouvant jouer à 5 joueurs contre 5 et s’affronter pour la rondelle. La principale différence est la mise en échec corporelle, qui sera interdite.
Impact pour les athlètes d’élite
Tracey Bilski admet que cette situation aura un impact sur les athlètes qui aspirent à passer à un niveau supérieur dans leur discipline.
« Il faudra être créatif », dit-elle pour encourager ces jeunes à poursuivre dans leur discipline, mais elle trouve du réconfort dans le fait que tous les athlètes au pays font face aux mêmes difficultés.