Malgré la pandémie dans le Grand Nord canadien, l’industrie minière du Yukon s’en sort mieux que prévu

Le grand rassemblement annuel de l’industrie minière du Yukon s’est tenu virtuellement, ces derniers jours, mais l’absence de réseautage en personne n’a pas empêché les quelque 450 participants inscrits de célébrer une année qui aurait pu être bien pire, selon eux.
Le président de la Chambre des mines du Yukon, Ed Peart, qui organise l’événement annuel, affirme que le positivisme vient avec le regard vers l’avenir.
La minière Alexco a annoncé cette semaine le retour de l’exploitation de sa mine d’argent, de plomb et de zinc, Bellekeno, au centre du territoire, fermée depuis 2013.
Selon les données du gouvernement du Yukon, les investissements en exploration devraient atteindre environ 80 millions de dollars pour plus de 90 projets d’exploration d’ici la fin de l’année.
S’il s’agit d’une baisse de plus du tiers par rapport à l’année précédente, ces résultats sont bien meilleurs que ceux qu’anticipait l’industrie avec l’arrivée de la pandémie, explique le directeur des services minéralogiques de la Commission géologique du Yukon, Scott Casselman.

Le directeur ajoute que la montée du prix de l’or à plus de 2000 $ canadiens l’once a également contribué à des résultats enviables avec une production d’environ 165 millions de dollars cette année, soit 45 millions de dollars de plus qu’en 2019.
Avec la baisse du prix de l’essence, ces derniers mois, Scott Casselman affirme que les chercheurs d’or s’en sortent bien.

Des restrictions sanitaires problématiques
La préoccupation principale pour l’industrie demeure la mobilité de la main-d’œuvre, selon Ed Peart.
Entretemps, le président affirme que l’industrie se prépare avec optimisme à la prochaine saison.
« En général, tout le monde croit que l’été prochain en sera un bon. Évidemment, cette COVID va beaucoup dicter comment ça se passera, mais en général, les gens sont optimistes à propos de l’industrie minière en 2021 et dans le futur. »