La fonte de l’Arctique, un phénomène inquiétant et très bien documenté
Lorsque vient le temps de constater les effets du réchauffement de la planète, les images satellites, combinées à la science climatique, ne mentent pas. Cela est particulièrement vrai lorsqu’on observe la banquise de l’Arctique.
Depuis la fin des années 1970, des scientifiques suivent son évolution mois après mois, et leur constat est accablant : d’une superficie d’environ 3 millions de kilomètres carrés en 1989, la banquise de l’Arctique est passée en 2019 à… 250 000 kilomètres carrés.
Alexandre Shields, journaliste spécialisé en environnement au quotidien Le Devoir, dresse le portrait plutôt inquiétant de la situation dans l’océan Arctique. Pour voir l’évolution de l’état de la banquise arctique, le journaliste suggère de regarder une modélisation réalisée par l’Union américaine de géophysique, une organisation à but non lucratif de géophysiciens qui compte 41 000 membres provenant de 130 pays.
Écoutez l’émission Comment fait-on pour mesurer que les glaces de l’Arctique fondent plus vite?
Bonjour, vous dites dans votre article « d’une superficie d’environ 3 millions de kilomètres carrés en 1989, la banquise de l’Arctique est passée en 2019 à… 250 000 kilomètres carrés. » les chiffres ont été mal lu ou mal reformulé car ce n’est pas la surface total de banquise qui correspond à ces chiffre mais seulement la surface de banquise ayant plus de 4 ans, en 2019, en arctique la surface de la banquise ayant plus de 4 ans était certes de 250 000 km carrés mais la surface total de banquise était elle d’environ 9 millions de km carrés: https://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/