Une touriste française blessée par un ours blanc au Svalbard

Un ours polaire affamé cherche sa proie le long du rivage, au Svalbard. (Olivier Morin/Getty Images)

Une touriste française a été blessée par un ours polaire qui s’est introduit dans un campement sur l’archipel norvégien du Svalbard dans l’Arctique, ont annoncé lundi les autorités locales.

La femme, dont l’identité n’a pas été précisée, faisait partie d’une expédition de 25 personnes qui séjournaient dans des tentes en pleine nature dans l’ouest de ce territoire grand comme deux fois la Belgique, à un peu plus d’un millier de kilomètres du pôle Nord.

« Un ours a pénétré dans un campement ce matin vers 6 h 30 (UTC) et a blessé une femme de nationalité française au bras », a déclaré à l’AFP le chef de la police locale, Stein Olav Bredli.

« Ses jours ne sont pas en danger », a-t-il ajouté.

La touriste a été évacuée par hélicoptère vers l’hôpital de Longyearbyen, la principale localité de l’archipel.

« C’est une femme d’une quarantaine d’années qui a été légèrement blessée », a dit à l’AFP une porte-parole des autorités hospitalières, Solveig Jacobsen.

Les circonstances exactes de l’incident n’ont pas été précisées.

« Des tirs ont visé l’ours polaire qui a été effrayé et a quitté les lieux », a indiqué M. Bredli.

Blessé, l’animal a ultérieurement été localisé par les autorités qui, en raison de l’ampleur de ses blessures, l’ont achevé.

Au Svalbard, le port d’un fusil est obligatoire quand on quitte les communautés urbaines pour être paré en cas de rencontre fortuite avec un ours qui pèse entre 300 et 600 kg pour les mâles et moitié moins pour les femelles.

Selon un décompte de 2015, le secteur norvégien de l’Arctique abrite un millier d’ours polaires, espèce protégée depuis 1973.

Quelque 300 d’entre eux vivent toute l’année sur l’archipel et certains se sont réinstallés dans l’ouest du territoire, où se concentre aussi la présence humaine. Ils avaient disparu quand la chasse était encore permise.

Six attaques mortelles pour l’homme y ont été dénombrées depuis 1971. La dernière, sur un Néerlandais de 38 ans, remonte à 2020.

Selon les experts, le recul de la banquise sous l’effet du réchauffement climatique prive les ours de leur terrain de chasse favori, où ils se gavent de phoques, et les pousse à s’approcher des endroits peuplés par l’homme, en quête de nourriture.

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