Fin de l’état d’urgence à Fort McPherson, aux T.N.-O.
La communauté de Fort McPherson, dans le nord des Territoires du Nord-Ouest, a levé l’état d’urgence local en raison de la décrue des eaux.
« Nous sommes plus ou moins tirés d’affaire », indique Sierra Daley qui siège au conseil de ce hameau d’environ 700 habitants.
La semaine dernière, l’embâcle printanier de la rivière Peel a inondé les routes qui mènent à l’aéroport ainsi que vers le point d’approvisionnement en eau potable, ce qui avait forcé le hameau à déclarer l’état d’urgence.
Depuis, la baisse du niveau des eaux a permis aux équipes de construction de réparer les routes endommagées. Les services municipaux ont repris le travail dimanche soir.
Les fosses septiques sont vidées et de l’eau fraîche est livrée aux habitants.
« La communauté est soulagée que la situation s’améliore », raconte Sierra Daley.
L’endommagement des routes a empêché la livraison de nourriture, de mazout et le ramassage des déchets pendant plusieurs jours. Les transmetteurs radio ont également été endommagés.
La communauté avait même décidé de l’évacuation des aînés, des enfants et des personnes qui souffrent de maladies vers Inuvik, à environ 120 kilomètres du hameau.
De nombreux dommages
La reconstruction n’est toutefois pas terminée. Selon l’aîné Robert Alexie Senior, un coin de pêche populaire appelé Eight Miles est particulièrement abîmé.
« J’étais au débarcadère hier et c’est un bazar. Il y a de la glace entre les bâtiments, deux ou trois maisons ont disparu, emportées par la rivière », explique-t-il.
« Tout le monde est en vie, c’est le plus important. Mais il y a des dégâts, des dégâts, des dégâts. »
Selon Sierra Daley, des maisons dans le nord du hameau ont été également inondées. Elle estime la facture à plusieurs milliers de dollars.