Une importante tempête s’est abattue sur les côtes des T.N.-O.

Les communautés côtières des Territoires du Nord-Ouest comme Tuktoyaktuk ont fait face à une tempête cette fin de semaine qui a entraîné d’importantes vagues et des vents violents. (Photo : Katrina Cockney)

Une tempête a frappé ce week-end plusieurs communautés côtières des Territoires du Nord-Ouest, entraînant avec elle des vents violents et des vagues importantes. Cela a forcé les habitants à se presser pour empêcher les bateaux et les bâtiments d’être emportés par l’océan.

«C’était toute une aventure ce week-end», admet Jack Akhiatak qui vit à Ulukhaktok, un hameau de l’ouest de l’île Victoria.

«J’étais tellement fier que toute la communauté se soit entraidée et ait ramené tous les bateaux. De voir les vidéos, le jour suivant, sur Facebook, mon Dieu! Ces gens sont absolument incroyables», raconte-t-il.

Un avertissement météo était en vigueur pour Ulukhaktok, de même que Tuktoyaktuk, Sachs Harbour et Paulatuk. L’aéroport d’Inuvik-Tuktoyaktuk a également fermé vendredi, en raison de forts vents et de la poudreuse, avant d’ouvrir à nouveau lundi.

L’océan Arctique a submergé la côte à Tuktoyaktuk durant la tempête du week-end. (Photo : Katrina Cockney)

Les rafales ont aussi causé des pannes électriques pour près de la moitié de la communauté de Paulatuk, et l’entreprise Northwest Territories Power Corporation indique qu’elle travaille toujours à régler le problème.

Dès vendredi, à Ulukhaktok, les vagues ont augmenté en intensité, explique Gibson Kudlak, un résident du village, en soulignant que les vents, eux, soufflaient depuis l’ouest à une vitesse de 80 à 90 km/h.

«Même dans le noir, nous pouvions voir [les vagues] arriver dans la baie. Elles étaient probablement hautes d’au moins 20 pieds (6 mètres), elles déferlaient sur la grève», ajoute-t-il.

C’est à ce moment que les gens ont commencé à retirer les bateaux de l’eau pour les remonter de l’autre côté de la route. Selon Gibson Kudlak, environ 27 ou 28 bateaux ont été éloignés de la grève et ont dû être mis à l’abri juste à côté des maisons.

«À ce moment-là, les vagues traversaient la route et ont même touché certaines maisons», dit-il en soulignant que ces habitations sont heureusement intactes, tout comme tous les bateaux.

Le lendemain, alors que la tempête s’était calmée, Jack Akhiatak a décidé de se rendre chez son neveu qui vit un peu plus bas sur la côte. C’est à ce moment qu’il s’est rendu compte que certains bâtiments avaient été déplacés par les vagues.

De la machinerie lourde travaillait à sécuriser les berges cette fin de semaine à Tuktoyaktuk pour minimiser l’impact de la tempête. (Photo : Katrina Cockney)

Il est donc allé chercher de l’aide pour éloigner ces maisons de la grève. Au moyen de traîneaux, de blocs, de tuyaux et de crics, le groupe a été en mesure de soulever les habitations et de les déplacer dans un lieu plus sécuritaire.

«Le travail d’équipe, de se mettre tous ensemble et de faire des choses comme ça, de sauver des bateaux et des bâtiments, de se mettre ensemble en tant que communauté, c’est ce qui fait que j’aime autant Ulukhaktok», affirme Jack Akhiatak.

Selon les deux hommes, la région n’avait pas vu une tempête d’une telle ampleur en près de 25 ans.

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