Les services d’accouchement planifié temporairement suspendus à Inuvik

L’Hôpital général d’Inuvik, dans le nord des Territoires du Nord-Ouest. (Radio-Canada/Mario de Ciccio)

L’Hôpital régional d’Inuvik, aux Territoires du Nord-Ouest, doit suspendre temporairement ses services d’accouchement planifié en raison d’un manque de personnel. Seuls les accouchements d’urgence et les évaluations seront disponibles jusqu’à ce que l’ensemble du service reprenne dimanche.

«Cette réduction de services est liée à une diminution importante, temporaire, soudaine et inattendue du personnel infirmier autorisé spécialisé en obstétrique», indique l’Administration des services de santé et des services sociaux des Territoires du Nord-Ouest (ASTNO) dans un communiqué.

Les services d’urgence ainsi que les évaluations prénatales et postnatales seront toujours accessibles durant cette période.

Le service complet devrait reprendre le 14 janvier. D’ici là, de nouveaux arrangements permettront à celles qui planifiaient d’accoucher à Inuvik et dont la grossesse dépasse 35 semaines d’être transférées à Yellowknife.

Selon l’ASTNO, cinq personnes sont actuellement touchées par cette mesure.

Toutefois, si la pénurie de personnel n’était pas réglée, il se pourrait que la réduction des services d’accouchement soit prolongée, prévient l’administration.

Cette dernière a d’ailleurs lancé un appel à tous dans l’espoir de redéployer du personnel vers Inuvik et a également contacté des agences afin de recruter de nouvelles infirmières.

«Jusqu’à présent, ces efforts ont permis de recruter un nombre limité de personnes, mais pas suffisamment pour éviter cette réduction de services», souligne l’ASTNO.

Ce n’est pas la première fois que le territoire fait face à une pénurie de personnel médical qui force la réduction des services, voire la fermeture d’une unité de natalité. En décembre 2021, l’unité d’obstétrique de l’Hôpital territorial Stanton, à Yellowknife, a dû être fermée pendant environ quatre mois en raison d’un manque de main-d’œuvre.

Depuis ce temps, l’ASTNO affirme que le territoire est dépendant des agences d’infirmières puisqu’il est difficile de recruter du personnel en provenance des Territoires du Nord-Ouest.

«Toutes les provinces et tous les territoires souffrent d’une pénurie de personnel infirmier et connaissent une forte demande pour ce type de personnel. Cette situation est plus urgente dans les domaines où des compétences et une formation spécialisées sont requises, comme en obstétrique», mentionne l’administration.

L’ASTNO fera une mise à jour si la reprise des services d’accouchement planifié à l’Hôpital régional d’Inuvik en venait à être reportée.

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