Reconnaissance des compétences étrangères en santé : le Yukon promet de l’aide
Le Yukon souhaite faire l’embauche de travailleurs de la santé étrangers en facilitant la reconnaissance des diplômes, grâce à une enveloppe de 3,65 millions de dollars annoncée par Ottawa.
Le territoire lance ainsi un programme pilote de quatre ans, le Centre de reconnaissance des titres de compétences étrangers, afin d’aider tous ceux qui possèdent déjà une formation et qui souhaiteraient intégrer le système de santé yukonnais. Cela peut concerner autant les infirmières, les médecins que les radiologistes.
Le premier ministre du Yukon, Ranj Pillai, note que de 20 à 40 personnes sont déjà visées par cette mesure. Sur quatre ans, le projet devrait permettre d’ajouter 150 travailleurs au réseau de la santé, selon les estimations du gouvernement.
«Le travail se poursuit pour déterminer qui, dans nos communautés, a une expertise qui nécessite une transition», souligne-t-il.
Il n’y aura pas de local pour ce nouveau centre. Les Yukonnais concernés sont plutôt invités à contacter directement le gouvernement, chaque dossier étant traité au cas par cas, selon les besoins des gens, mais également du système de santé.
«Nous voulons connaître l’existence de toute personne qui vit au Yukon et qui a été formée pour un métier dans le domaine de la santé. Contactez-nous au ministère de la Santé et des Affaires sociales ou au ministère du Développement économique, afin de trouver la meilleure façon de vous soutenir pour faire ce pour quoi vous avez été formés», ajoute Ranj Pillai.
La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Tracy-Anne McPhee, rappelle de son côté qu’il est important de considérer cette mesure à long terme afin d’assurer la pérennité du système de santé.
«En même temps que des travailleurs de la santé vont entrer dans le système, d’autres vont prendre leur retraite et quitter le système», indique-t-elle.
Tracy-Anne McPhee travaille également avec ses homologues pour permettre aux infirmières qualifiées dans leur province ou territoire de venir travailler au Yukon. Encore une fois, il s’agit de dossiers qui seront approuvés au cas par cas, comme le dit la ministre.
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