Edwine Veniat prête à relever le défi de la francophonie au Yukon
Un texte de Panorama
Après avoir été pendant trois ans vice-présidente de l’Association franco-yukonnaise (AFY), Edwine Veniat a été élue présidente de l’organisme le 26 juin. Au cours d’un mandat d’un an, elle souhaite s’engager à contribuer à la vitalité de la francophonie dans le territoire.
Pour Edwine Veniat, la mission est de « continuer à préserver les droits gagnés pour les francophones et de continuer à faire avancer le bien-être des francophones ». Un bien-être qu’elle souhaite pour l’ensemble de la communauté, sans oublier les employés de l’organisme.
Selon elle, l’Association franco-yukonnaise est le porte-parole, mais aussi « le chien de garde » des francophones et de leurs droits face aux gouvernements.
Prête à relever les nombreux défis, la nouvelle présidente sait que les dossiers en cours sont nombreux et variés, que ce soit au niveau local, municipal, provincial ou encore fédéral. « C’est important pour nous de continuer à positionner le Yukon en tête pour continuer à obtenir le soutien du gouvernement fédéral », affirme-t-elle.
C’est un organisme qui a des résultats qui sont assez incroyables, un organisme qui fonctionne très bien et qui est très actif à tous [les niveaux], que ce soit sur l’aide aux nouveaux arrivants, sur l’emploi, sur le développement économique, sur les questions légales, sur les activités culturelles, l’aide aux seniors, la jeunesse, la santé et j’en passe. Vraiment, le travail, j’en suis très fière, raconte Edwine Veniat.
Tournée vers l’avenir, elle veut aller de l’avant et ne pas s’asseoir sur ses acquis. Elle continuera d’innover et augmentera le recrutement de jeunes francophones dans le conseil d’administration, mais aussi au sein de l’Association. Un objectif qui l’incite à mettre l’accent sur les questions d’éducation en français afin d’ouvrir aussi la culture francophone à tous les Yukonnais.
Ne pas rester dans des clivages et dans des silos de francophonie déjà établie, mais aussi d’ouvrir les bras et d’être accueillant pour les personnes qui seraient intéressées par notre culture […] par la jeunesse, par les nouveaux arrivants, dit Edwine Veniat.
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