L’armée va aider les passagers d’Air India à Iqaluit

L'escalier d'embarquement est en place et d'autres équipements comme des chariots pour les bagages sont un peu plus loin.
Un Boeing 777 d’Air India sur une piste enneigée, à Iqaluit, le 15 octobre 2024. (Photo : Radio-Canada/Carl-Éric Cardinal)

Les Forces armées canadiennes vont s’assurer que les passagers d’un vol d’Air India, qui a atterri d’urgence à Iqaluit mardi matin en raison d’une fausse alerte à la bombe, pourront finalement rejoindre Chicago, leur destination initiale.

Le ministre de la Protection civile, Harjit Sajjan, en a fait l’annonce sur X mardi soir.

Il précise que la capitale du Nunavut n’a pas les moyens d’héberger autant de passagers et que la compagnie aérienne n’a pas trouvé de solution.

AI 127, qui avait quitté Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE), devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures.

Les 211 passagers et membres d’équipage ont débarqué de l’avion et ont été transférés à l’aéroport international d’Iqaluit , a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans un communiqué.

La compagnie dit avoir fait l‘objet de plusieurs menaces dernièrement et que toutes étaient des canulars, mais Air India souligne que toute menace est prise au sérieux.

Le vol a atterri de manière sécuritaire. L’appareil pourra reprendre ses opérations lorsque toutes les procédures de sécurité obligatoires auront été suivies, a dit mardi matin un porte-parole d’Air India.

Le transporteur aérien dit envisager de lancer des poursuites envers les acteurs de ces menaces afin qu’ils soient tenus responsables des perturbations et des inconvénients qu’ils causent aux passagers.

Sans oublier les dommages subis par Air India.

L’enquête est menée par l’Unité fédérale de l’Arctique de la GRC. Elle est appuyée par des spécialistes en explosifs arrivés à Iqaluit, mardi soir, car le territoire ne dispose pas d’unité de neutralisation d’explosifs.

Cette intervention arrive au lendemain de l’expulsion de six diplomates de l’Inde qui sont impliqués, affirme la GRC, dans des activités criminelles violentes au Canada.

L’atterrissage forcé intervient moins d’un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l’encontre d’Air India.

Avec les informations de La Presse Canadienne

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