Les deux cas présumés de COVID-19 au Nunavut sont déclarés négatifs

Au total, depuis le début de la pandémie, trois cas présumés annoncés à la mine de Mary River ont ensuite été déclarés négatifs par un laboratoire en Ontario. (Baffinland Iron Mines Corporation)
Les autorités du Nunavut ont annoncé, mercredi, que les deux cas présumés de COVID-19 à la mine Mary River ont été déclarés négatifs après une analyse des tests de dépistage dans un laboratoire en Ontario.

Le Nunavut reste ainsi la seule province ou territoire du pays à avoir été épargné par la COVID-19.

S’il s’agit d’une impression de déjà-vu, c’est parce que c’est la deuxième fois que des tests de dépistages présumés positifs par la mine reviennent négatifs après une analyse complémentaire en laboratoire.

Le 15 juillet, la minière Baffinland et le gouvernement du Nunavut avaient déclaré que deux personnes travaillant sur le site avaient reçu des résultats positifs à la COVID-19 lors de tests de dépistage de routine.

Or, puisque la technologie utilisée par la mine ne répond pas encore aux critères nécessaires pour confirmer un cas, les autorités sanitaires attendaient de recevoir le résultat des analyses d’un laboratoire de l’Ontario avant de les confirmer.

Dans un communiqué de presse, le médecin hygiéniste en chef du territoire, Michael Patterson, a assuré que les deux personnes en question ainsi que leurs collègues qui avaient aussi été placés en quarantaine termineraient leur isolement par mesure de précaution.

« Au moment présent, ni les personnes testées ni les contacts n’ont développé de symptômes associés à la COVID-19 et il n’existe aucune évidence de transmission sur le site de la mine. »Dr Michael Patterson, médecin hygiéniste en chef du Nunavut
Le médecin hygiéniste en chef du Nunavut, Michael Patterson, a annoncé lundi que la situation sanitaire était assez favorable pour permettre la reprise d’activités présentant de faibles risques de transmission de la COVID-19. (Beth Brown/CBC)
Trois fausses alertes

Le 2 juillet, l’entreprise Baffinland avait annoncé un premier cas présumé, qui s’est plus tard avéré négatif.

En annonçant les deuxième et troisième cas présumés sur le site minier la semaine dernière, le Dr Patterson avait réitéré sa confiance aux machines de dépistage utilisées par l’entreprise.

« Cela étant dit, aucun test au monde n’est fiable à 100 %. Même nos résultats provenant des laboratoires du sud [du pays] nous ont déjà donné un faux positif. »Dr Michael Patterson

Le 30 avril, le gouvernement territorial avait aussi annoncé un premier cas à Pond Inlet qui s’était finalement avéré être un faux positif.

Radio-Canada

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