Une orque blanche aperçue au large de l’Alaska

Quiconque observe l’orque blanche est invité à communiquer avec les scientifiques qui travaillent sur les orques afin qu’ils puissent mieux comprendre cet animal, mentionne la biologiste marine Stephanie Hayes. (Courtoisie Stephanie Hayes)
Une orque blanche observée au large de la côte sud-est de l’Alaska plus tôt cette année emballe des chercheurs et des scientifiques qui estiment que seulement cinq spécimens du genre existent.

Stephanie Hayes, une candidate au doctorat en biologie marine à l’Université de l’Alaska à Fairbanks et membre de l’équipage de l’entreprise d’observation marine Alaska Sea Adventures, soutient que quelque 10 orques blanches ont été répertoriées dans l’histoire.

Les chercheurs pensent que ces orques ne sont pas albinos, mais que leur blancheur s’explique plutôt par une forme de leucisme, une condition qui fait en sorte que leur peau se dépigmente. Toutefois, ils conservent la couleur de leurs yeux.

Mme Hayes raconte qu’elle a aperçu l’épaulard singulier lors d’une expédition pour faire de l’observation de baleines à bosse. Un groupe d’orques s’est présenté et a commencé à nager autour du groupe dont elle faisait partie.

« Nous avons immédiatement compris que nous observions quelque chose de spécial. C’était comme un rêve devenu réalité. »Stephanie Hayes, candidate au doctorat en biologie marine à l’Université de l’Alaska à Fairbanks

L’étudiante a de nouveau aperçu l’orque quelques jours plus tard pendant qu’elle chassait des phoques.

Elle affirme que les scientifiques pensent qu’il est plus difficile pour les orques blanches de chasser en raison de leur blancheur plus visible pour leurs proies potentielles. Toutefois, elle précise que l’orque, dont l’âge est évalué à deux ans, semble en bonne santé et acceptée par son troupeau, ce qui est un bon signe.

Le troupeau dont fait partie l’orque blanche voyage entre les côtes de l’Oregon et de l’Alaska.

Stephanie Hayes invite tous ceux qui l’apercevront à partager les photos ou les vidéos qu’ils en prennent avec les scientifiques qui pourront mieux comprendre cet animal particulier et son développement.

L’orque a été nommée Tl’uk, un mot en langue Halq’eméylem qui signifie lune.

D’après les informations de Courtney Dickson

Radio-Canada

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