Le Forum sur la résilience de l’Arctique s’intéresse au savoir traditionnel autochtone

Depuis plusieurs semaines, dans le cadre du Forum sur la résilience de l’Arctique, les participants du nord circumpolaire assistent en mode virtuel à des présentations de spécialistes multidisciplinaires sur des questions concernant un certain nombre d’enjeux dans l’Arctique.
Pour marquer la fin de la session automnale, un cercle de discussion réunira mercredi un panel d’experts en savoirs autochtones et des universitaires de tous horizons. On compte, entre autres, sur les présences de la biologiste inuit Victoria Qutuuq Buschman et de Liza Mack, directrice de l’association internationale aléoutienne, membre participant permanent au Conseil de l’Arctique.
L’initiative vise à favoriser une meilleure collaboration entre les « systèmes » de connaissances traditionnelles autochtones et la science occidentale. Un rapport sera publié sur la base des contributions du ledit cercle de discussion, ont annoncé les organisateurs sur le site internet du forum.
Le Forum sur la résilience de l’Arctique (ARF) qui a débuté en octobre dernier est organisé conjointement par le Conseil de l’Arctique et le Centre Belfer, le volet de recherche arctique de l’Université Haward.
Rappelons que le Conseil de l’Arctique est un forum intergouvernemental qui se compose de huit États arctiques (Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, Islande, Norvège, Suède, Russie) et six organisations internationales de peuples autochtones à titre de participants permanents.
Les organisateurs ont indiqué que les connaissances des Autochtones ont le potentiel de fournir une base pour la résilience individuelle et collective des communautés de l’Arctique. À ce titre, ils espèrent que la rencontre permettra de jeter les jalons d’une imbrication des savoirs basée dans une « confiance mutuelle ».