L’OTAN aborde la sécurité dans l’Arctique au sommet de Bruxelles

Les pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord ont réaffirmé lundi leur intérêt pour la sécurité dans l’Arctique.
Dans leur déclaration adoptée à l’issue du sommet de Bruxelles, les 30 pays membres de l’OTAN affirment que « dans le Grand Nord, nous continuerons de mener les activités requises, de manière calibrée et coordonnée, à l’appui des intérêts de sécurité de l’Alliance ».
Sans citer directement la Russie qui a mené ces derniers jours des manœuvres dans la mer de Barents, ces pays annoncent qu’ils renforceront leur coopération dans un objectif de dissuasion et de défense.
« Nous nous emploierons à renforcer la coopération avec les partenaires concernés qui partagent les mêmes conceptions, au service des objectifs de dissuasion et de défense agréés de l’OTAN, conformément aux décisions, politiques et procédures de l’OTAN, comme il conviendra, et eu égard aux incidences politiques », peut-on lire dans la déclaration en 79 points où sont abordés les enjeux et défis auxquels fait face l’Alliance.
Pour mesurer l’importance de l’Arctique pour l’OTAN, il est utile de revenir aux déclarations de son secrétaire général, Jens Stoltenberg.
Invité au début de la semaine dernière par le groupe de réflexion américain The Atlantic Council, il a abordé le sujet du point de vue des changements climatiques.

À une question sur les activités militaires de la Russie dans l’Arctique et à l’intérêt croissant de la Chine pour la région, Jens Stoltenberg a affirmé que la région arctique a toujours été importante pour l’OTAN.
Le secrétaire général de l’OTAN rappelle aussi la nouvelle route maritime possible : le passage du Nord-Est qui relie l’Europe à l’Asie.
« Tout cela compte pour notre sécurité. Par conséquent, l’OTAN accroît également son intérêt et sa présence dans l’Arctique », a-t-il ajouté.