La gouverneure générale du Canada en voyage officiel au Nunavik

La gouverneure générale Mary Simon écoute les chanteurs de gorge Sandy Emudluk et Janice Parsons lors de son arrivée au Centre de rétablissement Isuarsivik, à Kuujjuaq, au Québec. (Adrian Wyld/La Presse canadienne)
La gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a entamé lundi à Kuujjuaq, au Québec, son voyage officiel d’une semaine qui l’amènera également à Kangiqsualujjuaq, à Kangiqsujuaq et à Inukjuak.

C’est la première fois que Mary Simon visite officiellement la région où elle est née depuis sa nomination en juillet 2021. Il s’agit de sa première visite en trois ans. Pour l’occasion, elle est accompagnée de son mari Whit Fraser.

Johnny Peters a travaillé plusieurs années avec Mme Simon au sein de la Société Makivik. Lundi, il se disait très enthousiaste qu’elle visite la région. « Elle est la représentante de la reine et cela va vraiment montrer au monde qui nous sommes et où l’on se trouve. »

Lundi, Mme Simon a rencontré des représentants de la Société Makivik ainsi que de l’Administration régionale Kativik, de la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik, de Kativik Ilisarniliriniq (la commission scolaire) et du Conseil des jeunes de Qarjuit.

Tous ces organismes sont issus de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois de 1975, la première revendication territoriale globale moderne au Canada et dans laquelle Mary Simon a agi comme négociatrice.

La gouverneure générale Mary Simon s’entretient avec des Rangers canadiens lors de sa visite lundi, à Kuujjuaq, au Québec. (Adrian Wyld/La Presse canadienne)

Même si Pita Aatami, le président de la Société Makivik, reconnaît que la nomination de Mme Simon au poste de gouverneure générale a permis de faire connaître la région et les Inuit, il note que depuis qu’elle a pris ses fonctions, les négociations avec le gouvernement du Québec sont au point mort.

« Le Canada s’implique et les choses se passent, dit-il, mais le Québec a parlé de faire venir un observateur pour le processus d’autodétermination […] J’ai dit que nous n’avions pas besoin d’un observateur, nous avons besoin d’un négociateur qui va travailler avec nous. »

Mary Simon a parlé à l’organisme de sa rencontre avec le premier ministre du Québec, François Legault, et, selon elle, il s’est engagé à nommer un négociateur. « Il l’a dit et ça a été enregistré », précise-t-elle.

La gouverneure générale explique avoir eu de bonnes conversations avec M. Legault.

« J’ai fait de mon mieux pour parler français. Je n’y suis pas encore tout à fait, mais il a dit aux médias que je devais m’améliorer », a-t-elle dit en riant.

Plus tard lundi, Mary Simon a été accueillie par une garde d’honneur des Rangers canadiens devant l’hôtel de ville de Katittavik, où elle a par la suite rencontré le maire.

La gouverneure générale, Mary Simon, serre dans ses bras Sarah May et Laura May (à gauche) sous le regard de son mari Whit Fraser lors d’une visite du centre de rétablissement Isuarsivik Warmak, à Kuujjuaq, au Québec. (Adrian Wyld/La Presse canadienne)

Elle a également visité le centre de rétablissement régional d’Isuarsivik, qui allie les pratiques traditionnelles inuit aux pratiques modernes pour traiter les dépendances et les traumatismes, et qui a récemment reçu le prix Inspiration Arctique.

Mary Simon s’est aussi entretenue avec des élèves de l’École secondaire Jaanimmarik et des aînés de la maison Tusaajiapik.

Mardi, elle s’est rendue à Kangiqsualujjuaq, à l’embouchure de la rivière George, une communauté proche du camp où elle est née.

Mercredi, elle passera du temps à Kangiqsujuaq pour parler à des représentants et à des organismes locaux. Jeudi, elle ira à Inukjuak, où elle visitera l’Institut culturel Avataq.

Son déplacement se terminera vendredi par un retour à Kuujjuaq.

Avec des informations de Pauline Pemik et La Presse canadienne

Radio-Canada

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