Le Canada ajoute un troisième navire de patrouille de l’Arctique à sa flotte

Le NCSM Max Bernays, à Halifax, le 2 septembre (Marine royale canadienne/ Twitter)
La Marine royale canadienne a pris livraison la semaine dernière de son troisième navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique (NPEA), le NCSM Max Bernays.

Ce navire, tout comme le NCSM Margaret Brooke et le NCSM Harry DeWolf qui sont déjà en service, doit améliorer « considérablement les capacités et la présence des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, permettant ainsi à la Marine royale canadienne d’y affirmer et d’y maintenir sa souveraineté », peut-on lire dans un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Le NCSM Max Bernays a été construit pendant la pandémie de COVID-19 au chantier naval Irving d’Halifax, pour être mis à l’eau à l’automne 2021. Il a été baptisé lors d’une cérémonie officielle dans la capitale néo-écossaise au printemps 2022.

Ce brise-glace de 103 mètres a une coque épaisse et possède de l’espace pour le transport de marchandises. Il peut aussi embarquer un hélicoptère, de petits véhicules et des embarcations déployables, précise le ministère de la Défense. Cela offre « la polyvalence nécessaire pour soutenir une gamme complète d’opérations des Forces armées canadiennes ».

Il s’inscrit dans le plan du gouvernement fédéral visant à renouveler sa flotte de navires de combat et de soutien.

Les quatrième, cinquième et sixième NPEA soit le NCSM William Hall, le NCSM Frédérick Rolette et le NCSM Robert Hampton Gray sont à différents stades de production. La livraison d’un nouveau navire est prévue chaque année jusqu’en 2025, selon le gouvernement fédéral.

Idéal pour l’Arctique

Les NPEA sont conçus pour effectuer des opérations de protection de la souveraineté et de surveillance dans les eaux canadiennes, y compris dans l’Arctique, et peuvent être appelés à participer à diverses opérations à l’étranger, selon le ministère de la Défense. Ils peuvent également servir à des opérations de recherche et de sauvetage, à la lutte contre le trafic de drogues et à de l’aide humanitaire.

La Marine royale canadienne a entamé en août son déploiement dans l’Arctique dans le cadre de l’opération Nanook, qui vise à renforcer la collaboration entre les alliés de l’OTAN et à envoyer le message à la Russie, notamment, que le Canada et l’Alliance sont capables de se déployer et de protéger cette région du globe.

À la mi-août, le NCSM Harry DeWolf qui était en route vers l’Arctique pour cette opération a connu des ennuis mécaniques et a dû rebrousser chemin vers le port d’Halifax pour des réparations, où il se trouve toujours. 

Le NCSM Margaret Brooke prend part à l’opération Nanook dans l’Arctique en ce moment.

Le NCSM Max Bernays restera quant à lui à Halifax jusqu’en 2023 pour d’ultimes travaux de préparation. Il sera ensuite transféré sur la côte ouest, à la base des Forces canadiennes Esquimalt, près de Victoria, qui deviendra son port d’attache.

Le navire est nommé en l’honneur d’un héros canadien de la Deuxième Guerre mondiale. Le premier maître Max Bernays, né en 1910 et mort en 1974, a servi comme capitaine d’armes du NCSM Assiniboine pendant la bataille de l’Atlantique.

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