Un navire de la Marine royale canadienne croise un très gros iceberg dans le Nord

Un navire de la Marine royale canadienne a repéré un iceberg d’une hauteur de 25 étages en se rendant vers une opération d’entraînement dans l’Arctique. (Photo : Brendan Gamache/Technicien en imagerie des FAC)

Un iceberg gros comme une tour de bureaux a été repéré la semaine dernière par l’équipage du NCSM Harry DeWolf. Le navire se dirige vers le nord pour participer à l’opération Nanook, un exercice de défense dans l’Arctique.

L’équipage du navire a remarqué l’iceberg pour la première fois lorsqu’il se trouvait à environ 30 kilomètres.

« Il était si grand qu’il y avait un petit système météorologique à la pointe », indique le commandant du NCSM Harry DeWolf, Guillaume Côté, joint par téléphone satellite en route vers Iqaluit.

« Avec toute l’humidité dans l’air, l’iceberg était si froid qu’il a créé son propre ensemble de nuages. Donc, on aurait presque dit que la pointe de l’iceberg était dans les nuages », raconte-t-il. « Il faisait environ 25 ou 26 étages. »

Le commandant du NCSM Harry DeWolf, Guillaume Côté. (Photo : Brendan Gamache/Technicien en imagerie des FAC)

La première escale du navire est Iqaluit, mais il explorera également d’autres parties de la région et effectuera des exercices d’entraînement aux côtés d’autres navires alliés.

« Nous avons des navires de la marine américaine et de la garde côtière américaine, explique le commandant Côté. Nous avons également un patrouilleur français qui a exactement le même mandat que nous. »

On a besoin de voir, et on a besoin d’être vus et de collaborer avec tous les gouvernements partenaires », dit Guillaume Côté.

Équipage de partout au Canada

Le NCSM Harry DeWolf a été livré à la Marine royale canadienne en 2020 et a été le premier navire lancé dans le cadre de la stratégie nationale de construction navale.

Le NCSM Harry DeWolf navigue entre deux navires alliés. (Photo : Brendan Gamache/Technicien en imagerie des FAC)

Il a participé aux exercices de souveraineté de l’opération Nanook au cours des dernières années et, en 2021, il a fait le tour de l’Amérique du Nord. Il a contourné l’Arctique vers le nord, puis il est descendu le long de la côte ouest, a traversé le canal de Panama et a remonté vers le port d’Halifax.

Même si le navire est basé dans la capitale néo-écossaise, ses membres d’équipage viennent de partout au pays.

« Moi-même, je suis de Montréal, précise le commandant Côté. Quelques-uns sont des Prairies, et nous avons deux membres d’équipage qui sont en fait de nouveaux arrivants au Canada. »

Et pour le capitaine du navire, c’est une première sortie dans l’Arctique canadien.

Un iceberg, qui n’est pas le plus grand aperçu par l’équipage, vu du pont du NCSM Harry DeWolf alors que le navire entame l’opération d’entraînement Nanook 2023 dans l’Arctique canadien. (Photo : Brendan Gamache/Technicien en imagerie des FAC)

« J’ai été au nord, au-dessus de l’Europe, et même au nord de la Russie dans ma jeunesse, mais dans l’Arctique canadien, c’est ma première expérience. Et je dois admettre que c’est fantastique », confie Guillaume Côté.

« Une fois que vous le voyez par vous-même, c’est très excitant. »

Une étude scientifique en cours

Outre les militaires, il y a aussi des scientifiques sur le navire.

« Nous avons à bord un expert des glaces arctiques, précise le commandant. Nous avons donc eu la chance de nous rapprocher d’un iceberg, d’envoyer notre petit bateau et de demander à l’expert en glace de faire quelques observations et de faire un peu de recherche scientifique. »

L’opération Nanook doit se dérouler durant les trois prochaines semaines, mais le NCSM Harry DeWolf restera dans le nord pendant environ deux mois.

Avec les informations de Brett Ruskin de CBC

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