Avec sa nouvelle mine, Raglan anticipe rester au Nunavik «pour au moins 20 ans»

La compagnie Mine Raglan a inauguré, mardi, sa nouvelle exploitation au Nunavik. La mine Anuri fait partie du projet minier Sivumut, en développement depuis plus d’une décennie.
Avec ce nouveau projet, Mine Raglan, qui appartient au géant Glencore, prévoit de prolonger ses activités au Nunavik «pour au moins 20 ans».
Notre activité minière, initialement estimée à 25 ans, verra sa durée de vie être considérablement prolongée grâce à la mine Anuri.
– Pierre Barette, vice-président de Mine Raglan
Selon le communiqué publié par la minière, la mine Anuri serait l’un des plus gros investissements dans le domaine dans les 10 dernières années au Québec.
Le vice-président de Mine Raglan, Pierre Barette, estime que l’inauguration de la nouvelle mine est un succès partagé non seulement par ses 1400 employés, mais également par ses partenaires d’affaire inuit.
Vent de changement et collaboration
Le nom de la nouvelle mine, Anuri, signifie «vent» en inuktitut. Une soixantaine d’employés ont participé à la recherche pour arriver à ce nom. «Il incarne à la fois le changement, la vigueur et l’évolution que représente cette nouvelle étape pour Mine Raglan et ses partenaires inuit», indique le communiqué de presse.
Avant d’en arriver à baptiser la nouvelle mine, les étapes et les défis ont été nombreux, rappelle Jean-François Verret, directeur projet, géologie et exploration. La pandémie de COVID-19, le climat arctique et des obstacles logistiques ont rendu la tâche ardue. «Malgré tout, nous avons réalisé le projet Sivumut […] grâce à une collaboration hors pair au sein de notre équipe et avec nos partenaires.»
Le projet minier Sivumut a été réalisé grâce à un processus participatif «engagé» avec les communautés inuit de la région, notamment en ce qui a trait à l’étude d’impact sur l’environnement et sur le milieu social, souligne Mine Raglan. «Ces consultations ont notamment permis de bonifier l’Entente Raglan avec les Inuit de Salluit, de Kangiqsujuaq et de tout le Nunavik concernant notamment l’utilisation du territoire, l’emploi, la formation et la participation des entreprises inuit.»
Signée en 1995, puis bonifiée en 2017, l’Entente Raglan doit guider le quotidien des opérations et assurer le respect des engagements pris auprès des communautés inuit de Salluit et de Kangiqsujuaq ainsi que de la Société Makivvik. Notamment, cette entente socioéconomique traite de questions liées :
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