Trois communautés des T.N.-O. contraintes d’élaborer de nouveaux plans d’évacuation

Trois communautés des T.N.-O. sont contraintes d’élaborer de nouveaux plans d’évacuation en raison de la fermeture intermittente de routes. Lundi, presque toute la longueur de la route 1 a fait l’objet d’une fermeture. (CBC/Robert Holden)

Les collectivités de Fort Liard, de Fort Simpson et de Jean Marie River, dans le sud-ouest des Territoires du Nord-Ouest, doivent mettre en place de nouveaux plans d’évacuation en raison des feux de forêt qui ont entraîné la fermeture intermittente de routes au cours des derniers jours.

Lundi, presque toute la longueur de la route 1 a fait l’objet d’une fermeture. Mardi après-midi, elle était rouverte à la circulation, mais la carte des conditions routières du gouvernement ténois signale des avertissements et des risques de fermeture imminente.

La route 7, qui relie Fort Liard à la Colombie-Britannique, est aussi interdite à la circulation au sud de la communauté.

La collectivité de Fort Liard, aux Territoires du Nord-Ouest, est accessible par la route à partir de la Colombie-Britannique. (Radio-Canada)

Cette situation a des airs de déjà-vu. En 2023, plusieurs communautés situées dans les régions du Slave Sud et du Slave Nord, dont Fort Smith et Yellowknife, ont dû être évacuées partiellement en raison de la menace des feux sur la seule route qui permettait à la population d’évacuer par voie terrestre.

Le maire de Fort Simpson, Sean Whelly, envisage d’instaurer un état d’urgence à titre préventif. Bien que la communauté ne soit pas menacée pour le moment, il juge que la proximité d’un feu près de la route est préoccupante.

«Il pourrait devenir problématique s’il se rapproche de la rivière», affirme-t-il.

Sean Whelly ajoute que la communauté de Fort Simpson est désignée comme lieu d’évacuation pour Fort Liard, mais il n’est pas sûr si cela a changé avec la fermeture intermittente de la route 7.

À l’inverse, il affirme que Fort Liard ne serait pas une bonne candidate pour accueillir des personnes évacuées. «Tous ceux qui ont déjà été à [Fort] Liard savent qu’il y a de nombreux arbres au cœur de la ville», dit-il.

Sean Whelly est le maire de Fort Simpson, dans le sud-ouest des Territoires du Nord-Ouest. (CBC/Meaghan Brackenbury)

L’agent administratif de Fort Liard, John McKee, affirme que les autorités devaient se rencontrer, mardi, en fin de matinée, pour discuter d’un plan d’évacuation dans l’éventualité où il ne serait pas possible d’évacuer par voie terrestre. «C’est un problème pour nous», affirme-t-il.

Selon John McKee, l’une des options serait d’évacuer par voie aérienne vers Yellowknife ou Hay River.

Parmi les préoccupations soulevées ces derniers mois, il note le manque de coupe-feu autour de Fort Liard, notamment dans le périmètre de l’aéroport. Cette tâche nécessite des ressources financières importantes, souligne-t-il.

John McKee ajoute que quelques travaux de gestion du carburant ont été entrepris à l’aéroport de Fort Liard, mais qu’ils demeurent limités.

La porte-parole du ministère des Affaires municipales et communautaires, Jennifer Young, affirme qu’il est de la responsabilité des collectivités de déterminer quand leur capacité est dépassée et qu’elles ont besoin d’appui du gouvernement territorial.

«Le GTNO a la capacité de fournir du soutien, notamment en examinant les options de coordination des réponses pour des événements qui ont lieu de manière simultanée», indique-t-elle dans un échange de courriels.

«Nous restons en contact constant avec les autorités locales pour surveiller la situation étroitement et nous sommes prêts à fournir de l’aide, si nécessaire.»

Selon Jennifer Young, le territoire n’a pas entendu parler de communautés ayant déclaré un état d’urgence à l’heure actuelle.

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