Le vent souffle près de Fort Liard, aux T.N.-O : la communauté en alerte d’évacuation
Les vents ont pris de l’ampleur près de Fort Liard, aux Territoires du Nord-Ouest, lundi après-midi, ce qui a fait croître de façon importante le feu de forêt situé à l’extérieur de la communauté, du côté ouest de la rivière Liard.
Dans une mise à jour, Feu de forêt T.N.-O. a indiqué que des vents constants de 15 à 20 km/h et des rafales de 35 à 50 km/h soufflent au-dessus de la région, et les conditions sur place restent sèches.
«Cela peut causer l’accroissement de l’incendie à l’ouest de la rivière Liard vers le nord et ajouter de la pression sur le travail qui y est fait afin de contenir le feu sur l’île pour éviter qu’il ne se répande sur la rive est de la rivière», peut-on lire dans la mise à jour.
À l’heure actuelle, le feu est situé à 19 km au sud-ouest de Fort Liard et n’a pas atteint la rive est de la rivière.
Une alerte d’évacuation a été donnée vendredi, ce qui veut dire que les résidents doivent être prêts à partir si la situation venait à se détériorer.
Au total, cinq équipes de pompiers et trois hélicoptères ont été déployés. Deux unités de protections des structures sont également sur place. Aucune structure n’a été touchée jusqu’à présent.
Lundi après-midi, le feu avait déjà parcouru 639 hectares. Une nouvelle mise à jour est prévue en soirée lorsque le «point culminant de la combustion de la journée aura passé».
Un nouvel incendie s’est aussi déclenché à une quarantaine de kilomètres au sud de Fort Simpson. Il est près du point de contrôle sur la route 1 à la jonction de Liard, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Jean Marie River. Pour le moment, le feu couvre moins de 1 hectare et des mesures sont prises pour le contenir.
Pendant ce temps, près de Fort Nelson, en Colombie-Britannique, la Première Nation presse tous ses membres qui seraient encore sur place de quitter la région, car un feu séparé menace la communauté.
La Première Nation a indiqué, dans un communiqué dimanche après-midi, qu’aucun service d’urgence ne sera disponible et que les services publics comme l’électricité seront bientôt coupés.
«Il y a toujours au moins une dizaine de maisons qui sont occupées dans la communauté. C’est une situation alarmante puisque de rester dans la région pose un important risque à la sécurité et au bien-être», écrit la Première Nation.
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