Yellowknife veut taxer les locations de courte durée

Le conseil municipal de Yellowknife se prépare à adopter, le 9 décembre, une taxe sur l’hébergement pour les visites touristiques, mais il doit d’abord répertorier le nombre d’unités offertes sur les plateformes de location telles qu’Airbnb ou VRBO.
La taxe à l’étude de 4 % sera imposée aux locations de courte durée et aux séjours à l’hôtel, comme dans d’autres villes du pays.
Les revenus du projet, discuté depuis 2016, serviront à financer un organisme de promotion touristique de la capitale ténoise.
Devant le conseil municipal, lundi, le directeur général de la ville, Stephen Van Dine, a affirmé se trouver dans les derniers préparatifs pour sa mise en œuvre. « C’est une étape importante aujourd’hui », a-t-il dit.
La Ville estime qu’environ 300 unités de locations de courte durée sont offertes aux visiteurs, dont bon nombre ne détiennent pas de permis d’exploitation.
Selon le règlement à l’étude, ces propriétaires devront obtenir un permis d’entreprise et le présenter clairement sur la promotion de leur logement, à défaut de quoi ils risqueraient une amende de 10 000 $.

Le directeur du Développement économique et de la Stratégie, Kerry Thistle, affirme que la Ville a retenu un consultant pour répertorier les propriétaires de locations, un processus qui devrait prendre huit semaines.
On pourra ensuite faire le suivi auprès de ces propriétaires pour s’assurer qu’ils ont en main leur permis d’exploitation d’entreprise et sont bien inscrits.
« Ce sera d’abord une application en douceur […]. Ensuite, si nous réalisons que certaines entreprises ou certains fournisseurs de logements ne se conforment toujours pas, nous passerons à la prochaine étape, soit celle de l’amende », précise-t-il.
La taxe prélevée par les propriétaires devra être versée à la Ville tous les trois mois, le premier versement étant prévu le 25 juillet 2025.
Les locations qui dépassent 30 jours sont exemptées de taxe si le montant de la location est de moins de 20 $ la nuit.
Elles le sont aussi si la location sert à héberger des employés du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest ou d’une agence publique en voyage d’affaires, ou si le voyage est aux fins de visite médicale.
Avec les informations de Luke Carroll
À lire aussi :