La plus haute distinction au Yukon est remise à Jeanne Beaudoin

La Franco-Yukonnaise Jeanne Beaudoin a été de toutes les luttes pour la francophonie au Yukon au cours de sa carrière. Afin de souligner sa contribution au développement de la communauté francophone du territoire, elle s’est vu remettre l’Ordre du Yukon.
« Ça fait un petit velours, ça fait chaud au cœur de sentir que ce qu’on a fait dans le courant d’une vie pour la francophonie est reconnu », lance celle qui a notamment été à la tête de l’Association franco-yukonnaise (AFY) pendant des années, mais aussi à la présidence de la commission scolaire francophone à l’époque de sa création.
« On dirait que je suis arrivée ici et que la vie a choisi à ma place de m’embarquer dans ce tourbillon-là », raconte Jeanne Beaudoin en expliquant que c’est surtout la venue au monde de ses enfants qui a embrasé son désir de leur offrir une éducation en français.
« De fil en aiguille, on se questionnait à savoir comment on allait poursuivre ce rêve-là en se demandant souvent si ce n’était qu’un rêve et si nos enfants allaient toujours parler français », se remémore-t-elle.
Aujourd’hui, non seulement l’École Émilie-Tremblay accueille toujours des jeunes francophones, mais ceux-ci peuvent poursuivre leurs études secondaires au CSSC Mercier et la communauté peut compter sur la garderie du Petit Cheval blanc.
« Il n’y a pas un organisme franco-yukonnais qui n’a pas eu la touche Jeanne Beaudoin », assure la commissaire du Yukon, Angélique Bernard, en ajoutant que « depuis 40 ans, Jeanne c’est la francophonie au Yukon ».
Ce n’est pas la première distinction qui est remise à Jeanne Beaudoin pour souligner son rôle dans la francophonie. En plus de l’Ordre du Yukon, elle s’est également vu remettre l’Ordre des francophones d’Amérique en 2012, ainsi que le prix Boréal de la Fédération des communautés francophones et acadiennes en 2017.
Felicitations Madame,
Vous avez eu une tres grosse dose de courage. Ma route ne m’a pas conduit aussi loin. De Natashquan, a St-Leon, Manitoba, Fort McMurray pour finir dans une classe d’accueil francaise au centre-ville de Toronto, toujours en francais. Je comprends en partie les difficultes rencontrees. Bravo.
Jacques Beaudoin.