Le Canada conclut un accord naval pour défendre l’Arctique

Image d'un brise-glaces dans l'eau
« Ce partenariat permettra de renforcer le secteur de la construction navale de chaque pays en vue de créer des emplois bien rémunérés dans les chantiers navals, chez les fabricants d’équipement maritime et dans de nombreux autres services connexes dans les trois pays », indique la déclaration commune du Canada, de la Finlande et des États-Unis au sujet du Pacte de collaboration sur les brise-glaces. (Photo d’archives/Garde côtière canadienne)

Le Canada, les États-Unis et la Finlande ont annoncé la création du Pacte de collaboration sur les brise-glaces, un accord visant à renforcer les capacités de construction navale des trois pays. L’un des objectifs est de dissuader les ambitions russes et chinoises dans l’Extrême-Nord.

En tant que dirigeants des nations arctiques du Canada, de la Finlande et des États-Unis, nous reconnaissons l’importance durable de la région de l’Arctique pour notre sécurité collective nationale sur le plan économique et climatique, affirme une déclaration commune du Canada, de la Finlande et des États-Unis. Nous sommes donc déterminés à intensifier notre coopération pour faire en sorte que les régions polaires et arctiques restent pacifiques, prospères et axées sur la collaboration. À cet égard, nous annonçons un partenariat trilatéral renforcé appelé Pacte de collaboration sur les brise‑glaces.

L’accord signale la volonté de ces pays de relancer la construction de brise-glaces dans un contexte particulièrement tendu dans l’Arctique.

Selon des responsables américains, les alliés ont l’intention de construire de 70 à 90 brise-glaces dans les années à venir.

Ils souhaitent que les chantiers navals nationaux, comme la Davie au Canada, profitent de cette production.

«Dans l’Arctique, de nouvelles routes maritimes plus rapides pourraient contribuer à créer de nouvelles possibilités économiques et à faire baisser les coûts de transport, ajoute la déclaration commune. Dans l’Antarctique, notre partenariat pourrait également favoriser la recherche scientifique et la collaboration internationale.»

L’annonce de l’accord a été faite au sommet de l’OTAN, jeudi.

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