Les résidents de Kátł’odeeche constatent les lourds dégâts des feux de forêt

Isabelle Sunrise avec ses deux filles, Des et Piper. Elles ont été évacuées le 14 mai dernier. (Radio-Canada/Carla Ulrich)

De retour dans leur communauté, les résidents de la Première Nation Kátł’odeeche, aux Territoires du Nord-Ouest, constatent l’ampleur des dégâts et la trace indélébile laissée par un incendie de forêt, qui les a fait fuir la communauté le mois dernier.

Isabelle Sunrise fait partie des résidents qui ont passé trois semaines réfugiés hors de la communauté.

Elle avait du mal à contenir ses émotions en prenant conscience des dommages.

« Comme je retournais à la maison hier pour la première fois, mon cœur s’est serré. J’ai commencé à pleurer. Quand je suis arrivé à la maison, c’était difficile, mais je ne voulais pas que mes filles me voient dans cet état », explique la résidente de Kátł’odeeche, une communauté autochtone située près du village de Hay River.

L’intérieur de sa maison était couvert de cendres et de marques laissées par la fumée.

« On a été chanceux parce que le feu était derrière notre maison. Je ne pourrais imaginer ce que ressentent les autres familles qui ont tout perdu. C’est vraiment bouleversant », ajoute-t-elle.

Sur cette image fournie par une résidente qui n’a pas souhaité qu’on donne son nom, on peut voir le bâtiment du conseil de bande ravagé par les flammes.

Comme les autres membres de sa communauté, Isabelle Sunrise a été évacuée le 14 mai dernier, en raison de la progression fulgurante d’un feu de forêt vers son village. Une partie de ce dernier a été détruite.

Selon les autorités, 18 bâtiments, dont les bureaux du conseil de bande et l’institut culturel Dene, ont été ravagés par les flammes.

Des centaines de feux de forêt font rage dans plusieurs provinces du pays.

« C’était très triste de voir la ville dans cet état. Les restes brûlés des maisons… C’était déchirant », dit la mère de famille.

Lorsque les autorités ont annoncé la fin de l’évacuation, Isabelle Sunrine s’est dite soulagée, mais aussi nerveuse, car certains brasiers étaient toujours en activité dans les forêts avoisinantes.

Sur cette image fournie par une résidente qui n’a pas souhaité qu’on donne son nom, on peut voir le bâtiment du conseil de bande ravagé par les flammes.

Même si elle a accès à sa maison, elle ne pourra pas y dormir en raison des dégâts.

Elle devra tout nettoyer, comme de nombreux autres membres de la communauté, qui s’affairent déjà à recenser les dommages.

Pour Isabelle Sunrise, c’est une occasion de se rassembler pour mieux se relever de la tragédie.

Avec les informations de Carla Ulrich

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