Le feu qui menace Sambaa K’e, dans le Grand Nord canadien, garde pour l’instant ses distances

Une image satellite montre le feu près de Sambaa K’e, le 2 juin. Ce jour-là, il était situé à environ 24 kilomètres de la communauté. Il est maintenant à une dizaine de kilomètres. (Sentinel-2/Agence spatiale européenne)
Aux Territoires du Nord-Ouest, une journée pluvieuse a gardé le feu non maîtrisé à une dizaine de kilomètres de la communauté de Sambaa K’e.

Des vents favorables permettent d’entrevoir un scénario plus favorable, alors que le pire était envisagé lundi, a expliqué l’agent d’information du gouvernement territorial, Mike Westwick. « Nous nous attendons à ce que le feu prenne plus d’ampleur vers le sud et l’est, c’est une bonne nouvelle comparé à [la météo] qu’on a vu là-bas ces trois derniers jours. »

Toutefois, une température chaude et sèche est attendue plus tard cette semaine avec des vents soufflant du nord. « Alors, c’est une situation très difficile. Mais, pour le moment, le feu ne devrait pas atteindre la communauté dans les 24 prochaines heures », a-t-il indiqué.

Si le feu atteint malheureusement la communauté, cela ne signifie pas néanmoins « la fin de tout espoir » pour les résidents de Sambaa K’e, a-t-il ajouté. Une mise à jour des autorités, mardi soir, rapportait que des équipes ont installé des gicleurs sur toutes les infrastructures essentielles et sur les bâtiments en périphérie de Sambaa K’e.

Le gouvernement précise que 48 personnes combattent ce feu qui a consumé 250 000 hectares. La centaine de personnes qui habitent à Sambaa K’e a été évacuée la semaine dernière, notamment vers Fort Simpson, plus au nord. Lyla Pierre en fait partie. « C’est notre maison […] pour le moment. C’est difficile, je veux seulement retourner chez moi. Je prie pour y retourner, » a-t-elle dit avec émotion.

Lyla Pierre compte sur l’aide des gens de Fort Simpson pour s’habituer à ce nouvel endroit. Elle précise que l’entraide faite de distribution d’équipement pour dormir, camper ou cuisiner est une coutume.

Tracy Michel a l’habitude de vendre ses beignets, mais elle fait une exception pour aider les évacués. (Natalie Pressman/Radio-Canada)

Une résidente de Fort Simpson, Tracy Michel, cuisine quant à elle des beignets pour les personnes évacuées afin de leur remonter le moral. « J’ai de la compassion pour eux, ils sont stressés et inquiets à cause des feux. » Une autre résidente, Starr Lafferty, mentionne aussi que « la communauté [de Fort Simpson] s’est serré les coudes pour faire un bon accueil aux évacués ».

« Nous sommes des gens aimables et nous aimons recevoir. »

Avec les informations de Natalie Pressman

Radio-Canada

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