La qualité de l’air se dégrade au Nunavik

La visibilité était fortement réduite mardi à Kuujjuaq en raison de la fumée. (Photo : Mariange Di Liello-Roberge)

Les communautés inuit de la baie d’Ungava, au Nunavik, sont à leur tour touchées par la fumée des nombreux feux de forêt qui font rage au Québec, si bien que la santé publique régionale exhorte la population à prendre des mesures pour se protéger de la dégradation de la qualité de l’air.

Selon la Régie régionale de santé et de services sociaux du Nunavik, cet avertissement est maintenu jusqu’à mercredi midi dans les communautés de Kangiqsualujjuaq, Kuujjuaq, Tasiujaq, Aupaluk, Kangirsuk, Quaqtaq et Kangiqsujuaq.

L’avis pourrait se prolonger selon les conditions de vent.

La santé publique demande aux habitants de limiter les apports d’air extérieur dans les maisonnées, en fermant les fenêtres, les portes et les échangeurs d’air.

Il est aussi recommandé de limiter les activités extérieures et les efforts physiques intenses, surtout pour les personnes âgées et malades.

Des particules fines en suspension dans l’air peuvent nuire à la santé des résidents et provoquer des picotements aux yeux, de l’irritation des sinus, une toux et des maux de gorge et de tête.

En plus de la mauvaise qualité de l’air, les résidents font face à une vague de chaleur dans la région. À Kuujjuaq, mardi, la température a atteint 34 degrés Celsius. (Photo : Mariange Di Liello-Roberge)

Dans de plus rares cas, la fumée peut provoquer des essoufflements, des crises d’asthme, des étourdissements, des douleurs thoraciques ou des palpitations cardiaques.

Le port d’un masque N95 à l’extérieur peut aider à contrer ces effets néfastes, selon la santé publique.

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Félix Lebel, Radio-Canada

Journaliste à Sept-Îles

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