Dans le Grand Nord canadien, la modification à la loi sur le contrôle des armes à feu suscite l’émoi
Vendredi, le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a confirmé le retrait de deux amendements à la loi C-21 sur le contrôle des armes à feu.
Les modifications auraient eu pour effet de rendre illégal un large éventail d’armes semi-automatiques, dont plusieurs sont utilisées pour la chasse. Brendan Hanley, député fédéral libéral du Yukon, considérait cette loi trop restrictive pour certains Yukonnais et Autochtones dont le mode de vie dépend de la chasse. Il se réjouit de cette volte-face.
« Ce n’était pas seulement nous au Yukon qui était inquiet. Partout dans les communautés rurales du Canada, on partageait l’idée que c’était trop vite et trop agressif. C’est vrai qu’ici, c’est un mode de vie, de substitution, mais personne au Yukon n’est contre l’idée de lutter contre le contrôle des armes à feu. Il s’agit de trouver un équilibre. »
Les conservateurs reprochent au gouvernement Trudeau l’absence de mesures pour lutter contre le trafic d’armes illégales à la frontière. C’est un aspect important selon Brendan Hanley, mais la proposition doit aller au-delà de cela.
« C’est connu que la violence reliée aux armes à feu est liée au trafic illégal. Il faut lutter contre ça, mais il y a aussi la prévention et l’éducation qui sont essentielles. »
Le projet de loi est toujours à l’étude et les partis d’opposition attendent une nouvelle proposition du gouvernement fédéral.
Pour écouter l’entrevue avec Brendan Hanley à l’émission Phare Ouest, cliquez ici.
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