Arrivée en Finlande de Joe Biden après le sommet de l’OTAN

Le président américain Joe Biden est arrivé mercredi soir en Finlande pour une visite de 24 heures dans ce pays voisin de la Russie qui a fait en avril une entrée historique dans l’OTAN.
L’avion présidentiel Air Force One, en provenance de Vilnius où se déroulait le sommet annuel de l’Alliance atlantique, s’est posé vers 22 h heure locale (19 h UTC) à l’aéroport international d’Helsinki, selon un photographe de l’AFP à son bord.
Joe Biden doit rencontrer jeudi le président finlandais Sauli Niinistö, le principal artisan de l’entrée de la Finlande dans l’OTAN, ainsi que les dirigeants des autres pays nordiques.
Tournant la page de décennies de neutralité forcée par Moscou après la Deuxième Guerre mondiale puis de non-alignement militaire depuis la fin de la guerre froide, la Finlande est devenue le 4 avril le 31e membre de l’Alliance atlantique, un revers pour Moscou.
Ce pays qui partage avec la Russie une frontière de plus de 1300 kilomètres de long était jusqu’à l’invasion de l’Ukraine un avocat du dialogue entre les Occidentaux et la Russie.
Une posture qui s’était matérialisée en 2018 par un sommet sur son territoire ayant réuni le président américain de l’époque Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
Les discussions de jeudi doivent être centrées sur la « coopération entre les pays nordiques et les États-Unis sur les questions de sécurité, d’environnement et de technologie », selon la présidence finlandaise.
Cette visite est la dernière étape de la tournée européenne de M. Biden, après un passage à Londres et au sommet de l’OTAN à Vilnius largement consacré à la guerre en Ukraine.
Les Occidentaux ont présenté mercredi un plan d’engagements à long terme pour la sécurité de l’Ukraine, au deuxième jour d’un sommet qui a déçu les espoirs du président Volodymyr Zelensky d’obtenir un calendrier précis pour l’intégration de son pays à l’Alliance.
Le sommet a également été marqué par des progrès en vue de l’adhésion de la Suède, qui a posé sa candidature en même temps que la Finlande en mai 2022.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a finalement accepté de lever le veto de la Turquie, mais a souligné mercredi que la ratification impérative de son pays n’interviendrait pas avant octobre après la fin des vacances parlementaires.